En mars 2008, l’Observatoire de la Finance publiait le manifeste « Pour une Finance au service du Bien Commun ». Le texte ci-dessous constitue la seconde version de ce manifeste, enrichie de nombreux commentaires et remarques reçus en espace d’une année (mars 2008-octobre 2009), qui a permis de mettre en exergue la difficulté à penser la crise autrement qu’en termes de simple perturbation conjoncturelle, le désarroi des acteurs tant politiques que privés et l’inadéquation des mesures purement techniques pour juguler la crise.

Ce texte veut alerter les femmes et les hommes de bonne volonté sur le danger que court le trésor de la liberté économique et politique, parce que nous avons succombé à l’illusion que les « vices privés » pouvaient effectivement contribuer à des « vertus publiques ». Or, si les « vices privés » peuvent donner l’impression d’augmenter l’efficacité économique, cela se fait au prix de la destruction en profondeur de l’assise même des sociétés : la confiance, le respect et la solidarité. Il est indispensable aujourd’hui, alors qu’il est encore temps, de reprendre l’avenir entre nos mains, d’inverser le processus de financiarisation et de remettre la finance au service de l’épanouissement et de la dignité humaine.

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